L’autoroute mexicaine
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Bon, les autoroutes. Nous les avons pratiquées pour aller de Mexico DF à Oaxaca. Et nous continuons à les pratiquer ailleurs, notre périple au total faisant 3 300 km.
Les autoroutes et les routes mexicaines sont gérées par des sociétés privées.
Une autoroute mexicaine peut être à deux voies de circulation en sens inverse. Dans ce cas, il y a une demi-voie, comme nos voies d’arrêt d’urgence, mais ces minis voies servent pour les dépassements. Le véhicule lent va se serrer sur la droite, permettant au véhicule plus rapide de le dépasser sans trop avoir à empiéter sur la voie en sens inverse.
Mais tout le monde ne respecte pas toujours cette pratique, il faut être bien prudent. Et autant te dire que la ligne continue n’est pas vraiment respectée, car tu as “droit” de franchir la ligne si tu as suffisamment de visibilité. De toutes les façons, si la police est présente en ville, elle fait peu de contrôle sur les routes. Il y a bien des panneaux rappelant de mettre la ceinture de sécurité, de respecter les signalisations. Il y a même des panneaux annonçant des radars qu’on ne voit jamais car ils n’existent pas.
Les photos sont des photos d’autoroute, et bien sûr, elles sont payantes avec gare de péage (où il y a plus de voies).
Le permis de conduire se passe à 18 ans, mais il n’y a pas d’école de conduite, c’est la famille qui forme le jeune.
Autre “petit” détail à l’intention de mes ex-collègues de travail : 60 % des voitures au Mexique ne sont pas assurées… Parce que c’est trop cher ! Alors, les Mexicains sont très prudents dans leur conduite, car un accident peut ruiner les efforts d’une vie. Et ils sont méritants, car l’état des chaussées est souvent mauvais et le sport national est de zigzaguer sur la route pour éviter les nids de poule. Car en dehors des “autoroutes” les routes sont souvent en terre battue.
Besitos
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