Aspects pratiques, les »petits » boulots, (fotos)

Aspects pratiques, les « petits » boulots, (fotos)

La pauvreté est partout dans les rues au Pérou.

Ce sont toutes ces personnes qui vendent dans la rue, parfois quelques bricoles et qui vivent de peu. Attention, ce que les touristes prennent souvent pour  « couleur locale » est le reflet de vies de labeur peu rémunéré, sans couverture sociale. Car ces gens vivent dans des bidonvilles aux périphéries des villes, dans lesquels les habitations sont très sommaires, en terre battue, en tôle ondulée, sans eau ni électricité, sans réseau d’évacuation sanitaire avec une pièce par famille.

Bien sûr il y a les vendeurs de souvenirs mais aussi  les petites boutiques de coin de rue qui vendent cigarettes, bouteilles d’eau et confiseries. Et aussi les glaces au fromage, de dessert en gélatine de couleur, de légumes, fromages et autres denrées alimentaires.

Beaucoup de ces vendeurs se lèvent très tôt le matin et nous les avons vu au bord de la route avec leurs gros paquets, frissonnant  en attendant un bus qui les emmènent en centre-ville ou dans les coins commerçants des banlieues.

Bien souvent, les femmes restent assises toute la journée au coin d’une rue, dans les courants d’air et l’air glacial de l’ombre andine, emmitouflées dans des couches de vêtements qui ne les  réchauffent pas assez, somnolant parfois, le regard triste et sans espoir.

Rarement, certains endroits leur sont interdits comme le montre la dernière photo prise à Aréquipa (prohibido el comercio ambulatorio = commerce ambulant interdit).

 

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