Transfert San Pedro à la Serena, primavera 10

Transfert San Pedro à la Serena, primavera 10

 

Bonjour, bonjour,

Les cars couchettes : Je te livre quelques notes prises sur le vif…

Nous montons dans un car de 2 niveaux qui fait premium et cama. Nous sommes au premier étage. 16h46, après avoir attendu dans un grand vent de poussière, nous montons pour trouver déjà un grand nombre de rideaux fermés. C’est vraiment une grosse différence d’habitude avec nous qui avons sûrement plus l’habitude de conduire et qui supportons mal de ne pas voir l’extérieur. Les chiliens semblent trouver cela normal et ils dorment ! Nous avons quand même notre fenêtre (zut, nouveau clavier, j’ai perdu dans la mêlée l’accent circonflexe… quelle aventure !)  C’est à peine si nous osons parler.

Nous sommes donc trois par rangée de siège.  En bas, une partie se déplie et sert de repose mollets. En haut, le siège s’incline mais pas jusqu’à l’horizontal (c’est premiun qui le fait) Ben dis, cama = lit, si mon lit était aussi penché ! Bon par contre, nous avons beaucoup de place en largeur et en longueur, rien à voir avec le train ou l’avion.

Donc rideaux tirés dès 16h45, en plein jour. Arrêt à Calama où beaucoup de monde descend (nous pensions que ces bus longues distances étaient utilisés que pour les longues… distances c’est à dire que tout le monde allait à Santiago, terminus ; en fait non, nous changerons régulièrement de compagnons de voyage).

La nuit tombe, il n’y a pas de lumière dans le bus et tout d’un coup, à 9h alors que nous commencions à nous endormir, grande lumière allumée, le steward tire tous les rideaux se trouvant sur la droite. Nous voyons par la fenêtre que le bus fait un arrêt à Antofagasta. Tout le monde descend, nous ne comprenons rien car le steward parle à une vitesse vertigineuse. Peut-être que c’est une pause. Non, nous repartons et nous sommes seuls à l’étage ! non finalement, le bus se gare. Bon, nous on reste là, il semble que ce soit le changement de chauffeur.

Un nouveau steward monte, cela doit sentir le fauve car il se précipite pour ouvrir toutes les lucarnes de toit. Je lui demande combien de temps dure l’arrêt à Antofagasta. Jusqu’à 22h. Allez, zou, nous descendons nous acheter un sandwich (éternel petit pain rond chilien avec une fine tranche de jambon et une autre de fromage) Nous remontons dans le car pour récupérer nos places.

Car à l’achat des billets, 2 bémols. Le gars de Turbus, notre ligne de bus, la quasi nationale ici, nous a dit changer une personne afin que nous puissions voyager l’un à coté de l’autre. Il n’en a rien fait, je suis obligée de renégocier avec la titulaire de la place 26 la possibilité d’y rester. Ensuite, il nous avait dit que le soir, il y avait une collation servie à bord et le matin un petit déjeuner. Tout faux. Alors, c’est clair que par moment, c’est moi qui ne comprends pas tout, mais à d’autres, les employés ici sont parfois légers. Idem par exemple à Sernatur, l’office de tourisme à SPDA. On te colle un dépliant dans les mains et pour le reste, allez voir les agences de voyage. A peine aimable. Mais c’est rare.

Nous repartons et profitons pour voir d’autres quartiers d’Antofagasta, avec beaucoup d’immeuble récents, dans des quartiers plus chics et plus aisés qu’au centre ville où nous étions.

Et c’est parti pour la nuit qui risque d’être longue. Ah oui, quant nous sommes remontés dans le car, le nouveau steward avait à nouveau tirés tous les rideaux.

Le jour se lève, nous sommes toujours dans le désert, nous sommes toujours au Chili, 1000 kilomètres plus loin. Par contre, il y a de la végétation, un peu plus dense et un peu plus haute qu’en altitude. Enfin, cela reste épars et désertique. Les places à l’avant sont libres et j’y vais, en ouvrant les rideaux pour profiter d’une vue panoramique sur la route, dommage que le parebrise soit sale… pour les photos.

Zone de brouillard, cactus, de l’herbe, des fleurs de colza…oui, là c’est sûr, c’est le printemps.

Ici, nous sommes en ville… il fait froid et humide… et le temps s’est couvert dans l’après-midi… ¡¡ il va me falloir beaucoup d’imagination pour continuer à vous faire rêver… !!

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