Descente vers le lac, (fotos)

Descente vers le lac, (fotos)

Coucou,

Passé ce col, le paysage change et nous nous retrouvons vraiment dans l’altiplano, plus d’arbre, une herbe jaune et… beaucoup de cultures de blé à perte de vue, le tout à près de 4000m. La vallée est devenue très large, une rivière au reflet d’un bleu profond nous accompagne par moment. La montagne est magnifique !

Un petit détour par Sillustani où les Colla, peuple de langue aymara, dominaient la région du lac Titicaca avant de devenir une région inca. Ils enterraient leurs morts dans des chullpas, des tours funéraires sur les hauteurs de l’altiplano (ci-dessous).

Nous approchons enfin (et avec impatience) du lac Titicaca . Mais avant de l’apercevoir, il nous faudra traverser une ville étonnante et sale et … bizarre : Juliaca, une grande ville du sud du Pérou, très dynamique sur le plan industriel et commercial. Et pourtant, pour traverser cette ville, nous empruntons de grandes avenues qui sont en terre battue ou bien dont la chaussée n’est pas entretenue.

 

Ici encore, beaucoup de constructions non finies, avec les fers à bétons qui dépassent des toits terrasse : cela donne à ces villes un air pauvre et délabré très triste.

 

 

Enfin, arrivée sur Puno après que mes amis les arbres eucalyptus soient timidement réapparus dans le paysage. Ouf, je les aime bien ces arbres, ils ont des formes différentes, de beaux troncs fins et colorés et un feuillage qui passe du gris vert des jeunes pousses à un vert jaune ensuite.

Demain, on verra la naissance des incas. Tu verras, c’est surprenant et un peu cochon, hi,hi
Bisous ben,

Ici à Puno, hôtel plutôt classe mais vue sur un puits de lumière sordide : Nous passons allègrement d’une extrême à l’autre. Ce n’est pas grave, le resto pour le petit déjeuner au 5ème a une vue super sur la ville et le lac. En plus, baignoire dans la salle de bains : j’ai rêvé pendant des kilomètres à un bain bien chaud. Raté ! Pas de bouchon à la baignoire… Finalement, suite à une inondation dans notre chambre, nous avons été déplacés à l’étage avec vue sympa sur la rue (plus bruyante forcément).

Foilà, foilà,

Besitos,

 

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