Antofagasta coté mer, sos hémisphère nord, (fotos)

Antofagasta coté mer, sos hémisphère nord, (fotos)

Ou le retour de l’autre coté de la planète, l’automne…(textes écrits au retour en France, petit décalage…)

Je sens que l’arrêt brutal de mes messages te plonge dans… l’obscurité. Moi-même, ce qui me surprend le plus dans ce retour, outre la grisaille, le froid, l’humidité et un bon rhume, c’est la courte durée des jours, la brièveté de la lumière, la parcimonie de son éclat.

notre atterrissage à Antofagasta, enfin là, c’est un pélican…

Le retour est bien sûr difficile mais cela va, j’ai emmagasiné de la chaleur et des images qui m’aident à reprendre le quotidien. Mais quand je pense à ce que tu as enduré, ici, pendant tout ce mois de novembre, dans cet automne triste. Il faut faire quelque chose, poursuivre la magie du voyage, de l’évasion au moins quelques jours.

Aussi, je te propose quelques photos car une seule carte postale, cela ne te fait pas beaucoup d’images du Chili en tête. Des photos par lieux, par thème, au gré des envies et du temps…

Allez hop, grimpe dans mon bus chilien à rideaux, on repart !

On va démarrer en douceur, sans trop de couleurs lumineuses au début pour habituer tes yeux, avec Antofagasta.

Le slogan de la ville : « Antofagasta, tierra de oportunidades » terre d’opportunités.

la place principale de la ville avec tous… les arbres réunis ici !

Je n’ai pas de photos de notre arrivée dans cette ville, je ne peux pas te montrer à quel point le paysage est fait de désolation, une terre aride aux couleurs ternes (oui, c’était nuageux) sèche et inhospitalière.

le sourire

 

 

Mais le nord du Chili, c’est un peu comme notre nord à nous, dans « Bienvenue chez les chtis », tu remplaces la pluie par la sécheresse, le charbon par le cuivre et le salpêtre, et la même chaleur dans les cœurs même si les gens sont assez pauvres.

 

C’était un peu tristounet mais n’oublie pas qu’ici, j’ai mangé ma meilleure soupe aux fruits de mer et que nous avons survécu à un tremblement de terre. Ok, je relativise, les chiliens ont deux mots pour parler de tremblement de terre : le « terremoto », la terre bouge vraiment, et le « tremblor » lorsque la terre a un petit frisson. Nous avons heureusement connu que des tremblors…

Bon, cela ne va pas être dans l’ordre et en plus il manque une photo, c’est la surprise ! J’en bave tellement pour faire obéir mon ordinateur… que je te demande d’être indulgent(e). C’est quasi un miracle si tu reçois tout !!!

 

Bisous, besitos, besitos

 

 

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