La culture du café

La culture du café

Sur les hauteurs de Nahá, une communauté voisine des Lacandons, les indiens Tzeltales, produisent du café en partenariat avec la commission nationale des aires naturelles protégées, donc c’est un café bio équitable.

De la jeune pousse au plant à repiquer, il faut 6 mois. Une fois le plant en terre, il faudra 3 ans pour qu’il soit productif.

Le café n’aime pas le soleil direct et pousse dans les sous-bois. Durant tout notre voyage, nous n’avons jamais vu un seul tracteur. Aussi, tout le travail agricole se fait toujours à la main au Mexique et notre culture de café est un peu noyée dans la forêt. Certaines maladies endommagent les cultures, c’est la raison pour laquelle de nouveaux plants sont élevés pour remplacer les pieds malades.

Entre les maladies et la fluctuation des cours mondiaux du café, les agriculteurs se regroupent en coopérative pour être plus forts économiquement. Dans cette communauté, les producteurs essaient de limiter les intermédiaires et s’occupent de l’acheminement du café récolté jusqu’aux ports où il sera exporté. Ils ont lancé aussi une petite unité de torréfaction gérée par les femmes du village afin de vendre aussi un « produit fini ».

Cette année, pour diversifier leurs activités et leurs revenus, le responsable de la coopérative creuse des bassins dans son terrain pour faire de la pisciculture. Les agriculteurs, malgré le peu de moyens techniques dont ils disposent, font preuve de vitalité et d’innovation pour vivre.

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