Réseau ferroviaire, (fotos)

Réseau ferroviaire, (fotos)

ferrocarril = chemin de fer, pare = arrêt , signal d’intersection

Oui, nous allons parler  des trains aujourd’hui. Tu sais pourquoi ?  Parce que, venant de Cuzco, nous ne pouvons accéder  au site de Machu Picchu que par train, il n’y a pas de route. Ah… et arrivés à Aguas Calientes, la ville au pied du site, nous prenons ensuite une navette en bus.

 

 

Il nous a fallu une demi-journée à Cuzco pour organiser cette petite expédition. D’abord, trouver la compagnie de train (facile, elle est sur la Place d’Armes), ensuite discuter du jour et de l’heure du départ (facile, deux jours plus tard, le plus tôt possible le matin car il y a quand même 3 h de route pour environ 70 kms) et  l’heure du retour (moins évident, le train nous laissera à mi-chemin car il n’y a plus de place, à charge pour nous de trouver un taxi collectif pour rentrer à Cuzco). Ensuite, l’achat du billet d’entrée  au ministère de la culture : nous avons cherché ce ministère, son bureau se trouve dans une sorte de garage/hangar, aucunement  indiqué, heureusement qu’une passante nous a montré où c’était. Nous avons trouvé cela un peu compliqué d’aller au Machu Picchu mais nous avons réalisé que la plupart des touristes achètent leurs billets dans une agence de voyage sur place, sans faire les démarches par eux-mêmes. Mais c’est intéressant de se débrouiller seuls, on visite la ville et nous rencontrons des personnes.

Donc, pas de route pour monter au site, que des trains. Allons, je t’embarque dans le train du Machu Picchu. C’est un peu magique de s’approcher d’un tel lieu en train qui va lentement dans la vallée dans laquelle la végétation passe de montagnarde à presque tropicale.

Le chemin de fer suit une petite route au début. Ensuite, nous longeons une route en construction. Jusqu’où ? je ne sais pas.

Paysages de la vallée dans laquelle nous descendons vers Aguas Calientes (Cuzco est à 3300 m et le Machu Picchu à 2400 m donc nous descendons).


Lors de ce trajet,  les eucalyptus nous  accompagnent,  et déjà la végétation change et se transforme  avec notamment des figuiers de barbarie. Finalement, les broméliacées s’installent dans les arbres et la végétation est si dense que les parois verticales n’empêchent pas les plantes de couvrir toutes les surfaces.

Au début du trajet, nous avons eu droit à un petit déjeuner mais à l’approche de l’arrivée, nous pouvions déguster un pisco sour (pisse ko sa our). On peut voir sur cette photo que les voitures sont panoramiques. C’est cool pour tout voir mais infernal pour prendre des photos car il y a des reflets partout. Bon, je ne me suis pas plainte, trop contente d’être là et de vivre ce moment rare.

Et lors d’une visite dans le musée d’un banque, nous avons découvert que le réseau ferré du Pérou était plus étendu au 19ème siècle.Et, à notre grand regret, ce sera la seule fois que nous emprunterons ce moyen de transport au Pérou. Il est vrai que le réseau ferroviaire est très peu développé au Pérou, seulement trois lignes dans le pays. Aussi, je n’ai pas beaucoup de photos sur les trains péruviens et j’ai profité pour aborder ce sujet, l’occasion est trop belle ! Ça y est, nous arrivons…

 

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