Antofagasta coté mines, sos hémisphère nord, (fotos)

Antofagasta coté mines, sos hémisphère nord, (fotos)

 

Antofagasta, suite,

Antofagasta est donc le très grand port minier du pays qui permet d’exporter les minéraux et surtout le cuivre vers le monde entier.

Quelques chiffres : le Chili est le premier producteur de cuivre et d’iode au monde, il est le 5ème producteur d’argent, il possède sur son territoire 58 % des réserves mondiales de lithium.  Salvador Allende a nationalisé les mines de cuivre ce qui a aidé le pays à se développer rapidement. Mais une loi dite « loi réservée du cuivre » attribue une grosse partie des recettes à l’armée alors que d’autres secteurs auraient bien besoin de plus de fonds comme l’éducation (beaucoup de mouvements sociaux à ce sujets). Par ailleurs, ces revenus miniers sont fluctuants car ils dépendent des cours du marché mondial, ce qui a affaiblit l’économie chilienne depuis  2015.

Et pour produire, extraire tout cela, on retourne la terre (enfin les cailloux), à n’en plus finir.

Quelques photos pour illustrer : les photos des camions sont prises en ville, Antofagasta est imprégnée

de la vie des mines alentours (jusqu’à Calama). Euh, les pneus, je n’aimerais pas avoir à les payer sur mes deniers personnels, ni le fuel pour mettre dans la machine qui va avec !

Et quelques photos de cette terre aride d’où sont extraits les minéraux : une armée d’engins sur le pas de guerre, une machine de tri au loin et des tonnes, des collines, des montagnes de cailloux retournés, dérangés, empilés bien horizontal, comme la nature ne sait pas faire.

Nous n’avons finalement pas visité la mine de CHUQUICAMATA (il sonne bien aussi ce mot, mais plus dur à retenir, tu trouves pas ?) C’est la plus grande mine à ciel ouvert de cuivre du Chili. La veine de cuivre est ici tellement importante qu’elle se poursuit sous la ville de Chuquicamata et que toute la population de cette ville a été déplacée à 15 kilomètres au sud dans la ville de CALAMA pour poursuivre d’extraction.

Une immense mine à ciel ouvert, un trou béant, une grande plaie ouverte sur la surface de la terre.

Mais je suis contente de ne pas l’avoir vu. Ce labourage démesuré de la nature me retourne le cœur et je me demande si, dans ce pays, la terre ne tremble pas pour manifester son mécontentement.Euh, oui, mes tuyaux de plomberie sont comme les tiens, en cuivre.

Bisous, besitos, bisous

 

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