En route pour Valparaiso, primavera 14

En route pour Valparaiso, primavera 14

Bonjour,

écrit samedi dans le bus :

Nous sommes en route pour Valparaiso, le mythique port du Pacifique qui a connu ses heures  de gloire avant l’ouverture du canal de Panama. Les bateaux étaient alors obligés de passer le Cap Horn pour contourner l’Amérique du Sud et Valparaiso était le premier port rencontré par les marins en remontant le long de la cote ouest de l’Amérique du sud. Cette ville avait donc une très forte activité portuaire avec une vie  économique très dynamique et elle était donc très riche.

Nous sommes dans un bus de la compagnie Pullmann car cette entreprise était la seule à proposer un horaire nous convenant (départ 9h15 arrivée 15h30).

Changement de décor. Nous sommes en semi-cama, les sièges sont en skaï berk qui colle aux fesses, les appuis tête sont jaunes mais sales, les gens parlent ou téléphonent, au début les fenêtres sont embuées angoisse du photographe mais nous avons eu un snack dès le début (snack autobus = un biscuit sec et un jus de fruit). La télévision est en route mais ici avec le son. C’est en anglais, sous-titré en espagnol. Après Croc blanc, nous avons droit à des policiers où cela castagne tout le temps.

Plus nous descendons dans le sud, plus la végétation change… peu. Oui, un peu plus de touffes vertes et, petit à petit, quelques arbres. Et toujours beaucoup de fleurs en bord de route, curieusement du colza sauvage et des marguerites super belles, jaune clair et jaune foncé. La Panaméricaine est devenue autoroute payante (limitée à 120 km/h). Les bords de mer sont beaux, sauvages, escarpés, magnifiques. Et la couleur de l’eau…

Ah, un détail. Vu de loin, le Chili, on pourrait penser que c’est la montagne, puis la campagne ou plaine et puis la mer. Eh bien non, les montagnes ont en permanence les pieds dans l’eau et l’autoroute monte, descends, tourne et retourne. Et toujours, les fils électriques et les barbelés, à n’en plus finir, même sur les terres arides.

Nous sommes à 140 km de Santiago et n’avons pas encore vu la direction de Valparaiso. Sommes-nous sur la bonne route ?

Nous allons maintenant sur Viña del mar, c’est à coté de Valparaiso. OUF ! Nous sommes dans une vallée très large, urbanisée et avec des cultures maraichères. Ce voyage est interminable, 6h avec la télé en  permanence et des films ultra gore de coups et de bruits de pneus = à vomir.

Enfin, nous sommes à Valparaiso !!!

Mais surprise : Valpo (pour les intimes et c’est plus rapide à taper aussi) est un port… sans mer !

à suivre…

Bisous, besitos, bisous

De qui tu sais

 

 

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