La cuisine mexicaine

La cuisine mexicaine

La cuisine mexicaine est inscrite depuis 2010 au Patrimoine immatériel de l’humanité.

Nous retrouvons à la base de cette cuisine le tandem légumineuse/céréale. Les légumineuses apportent des protéines végétales qui sont mieux assimilées par l’organisme humain lorsqu’elles sont accompagnées d’une céréale. Si à Cuba on trouve la cohabitation haricots noirs et riz (le congri), au Mexique c’est haricots noirs et maïs… et du piment (ouf, il est servi à part, car certains piments sont terriblement forts pour nos délicats palais).

Le maïs se mange principalement sous forme de petites galettes appelées tortillas ; elles remplacent notre pain et c’est très souvent qu’une viande va atterrir au milieu de la tortilla pour faire un taco. Il y a aussi les tamales, sorte de semoule de maïs bouillie enroulé dans une feuille d’épi de maïs : ça cale bien !

Les Mexicains mangent salé le matin. Et bien souvent des omelettes sont proposées au petit déjeuner. D’ailleurs, les Mexicains détiennent le record du monde de consommation d’œufs avec 300 par personne et par an. Nous avons débuté par ces omelettes qui « passent » pas trop mal le matin pour nos estomacs habitués au sucré, mais nous avons vite dû ralentir notre rythme sous peine d’exploser nos niveaux de cholestérol… Et la viande le matin, bof, bof, mais il fallait impérativement manger un plat de résistance pour survivre aux horaires mexicains. À savoir, petit-déj’ vers 8 h et déjeuner à partir, j’ai bien dit à partir de 14 h. C’était un peu duraille à gérer pour nous, car manger à 15 heures ou plus l’après-midi, tu n’as plus faim après t’être tordu de douleurs, l’estomac criant famine bien avant, à l’heure française.

En fait, nous mangions trois plats de résistance par jour avec, le matin une salade de fruit et une boisson chaude, le midi et le soir une confiserie ou un biscuit qu’Alberto nous apportait. Eh bien, j’ai un peu eu l’impression de manger beaucoup de tacos, normal au Mexique.

En viande, on trouve du porc, du bœuf (coupé en très fines tranches et archi-cuit), du cerf et du poulet. Le mode de cuisson dans les campagnes est exclusivement au feu de bois (pas nécessaire de prévoir un conduit de cheminée, les fumées s’échappent par le toit qui n’est jamais jointif). Aussi, pour que le poulet cuise plus facilement, il est ouvert en deux et mis à cuire à plat, après avoir été enduit dans une sauce orange, pour lui donner meilleure mine. Ici, photo de poulets prise à Nahá sur le marché.

Au repas, il est servi une eau aux fruits ou aux herbes. Il y a la limonade de base (eau+citron) et ensuite de multiples variétés d’eau avec des fruits qui changent selon les régions, et elles sont toutes bonnes et de toutes les couleurs.

Mon petit déjeuner préféré : des crêpes aux épinards.

Habituellement, c’est le fromage qui me manque le plus à l’étranger mais ici, beaucoup de préparations comportaient du fromage à cuire (quel pays merveilleux, la France). Au Mexique, ce sont les légumes qui n’étaient pas trop au rendez-vous. Euh, il faut dire que nous étions un peu prudents sur les crudités, mais quand même, peu de légumes.

Dans l’ensemble, nous avons bien mangé et rien que d’en reparler, j’en ai l’eau à la bouche, ou la téquila à la bouche, c’est selon les goûts…

Lire la suite : Les contrôles sur les routes