La réserve de Humbolt, sos (fotos)

Bonsoir,

Je t’emmène pour une sortie un peu fraîche, un peu humide, un peu maritime, presque… bretonne, à la réserve de Humbolt, une réserve d’animaux marins.

Une bonne petite laine, un bon coupe vent, du courage, encore des heures en cars pour y aller sur des pistes défoncées et au but du chemin, l’océan Pacifique.

Gilet de sauvetage, embarquement un peu houleux et…

 

Plusieurs barques remplies de touristes se dirigent vers deux îles noires sous un ciel gris. Notre embarcation se dirige vers une autre chaloupe arrêtée, qui semble attendre. Nous nous approchons, les marins échangent quelques paroles et nous comprenons qu’il y a des dauphins dans le secteur, l’autre bateau attendant qu’ils refassent surface. Nous nous arrêtons aussi, scrutant la mer. Et soudain, des cris, les barques bondissent d’un même élan dans le même direction, là où une bande de dauphins a fait surface. Et quand nous arrivons, ils ont bien sûr disparus. Ce sont des animaux sauvages qui n’attendent pas le touriste… A nouveau l’attente…

« Là, ils sont là » (en espagnol dans le texte original, ou dans toute autre langue touristique selon les occupants des bateaux ) et les barques repartent plein régime, d’autres embarcations se joignent à cette course poursuite, les guides hurlent et applaudissent, l’ambiance est étrange, électrique : sommes-nous en train de chasser la baleine ou d’essayer d’observer de paisibles dauphins sauvages… Je demande au guide pourquoi ils font tout ce raffut, pourquoi font-ils peur aux dauphins en se ruant sur eux avec des moteurs bruyants, des gestes et des cris. Il m’a répondu que les dauphins savaient ainsi que nous étions contents de les voir, il est vrai que le guide criait  aussi « gracias ». Compte tenu que nous sommes sur les côtes du Chili, pays hispanophone, nous pouvons supposer que les dauphins comprenaient ce mot qui veut dire merci. Bizarre…

Bruit ou pas bruit, ces dauphins de petite taille étaient très vifs, faisaient surface de façon très aléatoire et tu comprendras que nous n’avons pas pu les photographier. Mais nous les avons vu, promis !

Je te laisse découvrir les autres animaux croisés sur les berges de la grande île. Certains prenaient des poses tellement étudiées que nous nous sommes demandés s’ils n’étaient pas payés par l’office de tourisme du coin pour pavaner devant le touriste.

Et bisous, besitos, bisous

 

 

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