BRASSY, VIRÉE À CORBIGNY
Autre bourg dans le secteur, nous y sommes allés après le marché dans une cour de ferme et un arrêt à l’épicerie associative du carrefour de Vauclaix.
Avec un poil plus d’habitants que Lormes (1397 hab), Corbigny a des allures plus citadines. L’habitat y est plus regroupé et on trouve quelques moyennes surfaces commerciales.
Cette bourgade possède un passé riche.
Elle est traversée par la rivière l’Anguison, affluent de l’Yonne qui rejoint la Seine (encore que techniquement, c’est l’inverse). La région étant forestière, le bois était acheminé jusqu’à la capitale par les eaux, simplement en flottant. On observe encore au milieu du lit de la rivière un bloc qui permettait de mettre des planches en travers de la rivière pour bloquer et ainsi pouvoir regrouper le bois avant son acheminement final.
Corbigny possède une belle abbaye. Celle visible de nos jours a été construite en 1754 (je n’étais pas née😉). Après la révolution française, les bâtiments ont eu diverses affectations comme haras de l’état, hôpital militaire, école. Désormais, le lieu est dédié à la culture : expositions, spectacles et autres festivals.
Dans la ville, on peut découvrir un ancien lavoir apprécié des grenouilles et au autre au pied de l’Abbaye.
En haut de la ville a été érigée un monument en souvenir d’un accident d’avion. Un Dewoitine D.332 Émeraude, de retour d’Indochine a été pris dans une tempête de neige le 15 janvier 1934. Il s’est écrasé alors qu’il venait d’établir un record de vitesse Paris Saïgon. Gloire posthume, c’est bête…
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