Transfert Chiclayo à Trujillo, (fotos)

Transfert Chiclayo à Trujillo, (fotos)

Ah bah, c’est qu’il faut mettre les bouchées doubles maintenant. Alors double ou triple épisode par jour… cela valait le coup d’attendre… hi hi hi

Donc après une nuit en car pour descendre de la montagne, un arrêt éclair le matin à Chiclayo pour visiter le musée du Señor de Sipán, nous reprenons l’après-midi un autre car pour descendre à Trujillo qui est la dernière étape prévue de notre voyage. 

Et un bus dans la journée, c’est le luxe, le luxe de voir le paysage !

Tout d’abord, les deux premières photos illustrent une constante péruvienne : nous avons vu partout, même dans les petits villages traversés, des « graffitis » sur les murs comportant le nom d’un maire ou d’un président de région. Ces peintures sont omniprésentes dans le paysage. (vamos todos con x= allons tous avec untel; alcade = maire)

Les photos suivantes montrent les bas cotés à la sortie de Chiclayo. Il ne semble pas que le traitement des ordures ménagères soit bien réglementé et les déversements sauvages sont multiples sur cette portion de route.

Bon mais la campagne sert à… camper… ben non, à cultiver pardi ! et voilà des sacs roses pleins de patates et sur les bâches noires, c’est le riz qui est mis à sécher avant empaquetage.

Les ouvriers agricoles sont transportés sur la récolte et paraissent avoir une vie bien dure, très éloignée de celle des citadins.

 

La route est payante mais il n’y a que deux voies de circulation. Les accidents sont fréquents et les petites chapelles mortuaires élevées en bord de la chaussée rappellent la mémoire de ceux qui sont morts sur la route.

 

Je parie qu’à la vue de ces photos, tu constates comme moi que le bord côtier du pays est très plat et tu te poses la question de savoir pourquoi, dans cette région, il n’y a pas de train ce qui simplifierai et sécuriserai les déplacements entre les grandes villes du littoral. Ben oui ! jusqu’à faire ce trajet, nous pensions que la côte avait encore un relief très accidenté comme au Chili nord et ne permettait pas d’installer des voies de chemin de fer. Ben non ! S’il y a très peu de trains au Pérou, c’est à cause des compagnies de d’autobus qui font le blocage pour empêcher le développement du rail. Et il y a beaucoup de personnes qui travaillent pour ces compagnies, alors…

Foilà, foilà,

De nuevo, besitos (à nouveau, bisous)

 

 

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