Santiago, place de la Liberté de la Presse, primavera 18

Santiago, place de la Liberté de la Presse, primavera 18

 

Une fontaine.

Un couple discute, deux jeunes filles papotent et rient, un homme somnole, tous les bancs sont occupés. La fontaine poursuit sa course immobile, des piétons piétonnent, un homme passe et plonge soudain la tête dans l’eau fraîche. En face, un grossiste en boissons sort ses  poubelles puis referme la grille avec une grosse chaîne, un papier essaie d’apprendre à voler et tente de s’élever dans l’air, le chien qui dort au pied de la fontaine a juste le courage de se retourner pour se rendormir tandis qu’un autre tente désespérément de croquer la mouche qui l’embête, un oiseau s’ébroue dans l’eau claire, deux touristes passent trop vite avec un jeune guide. Le ciel est bleu, des avions blancs s’y promènent, les arbres sont verts et se balancent à peine dans une douce brise, un signe de la main, deux amis se rencontrent.

La fontaine poursuit sa musique humide : c’est un instant place de la liberté de la presse à Santiago du Chili.

Lorsqu’une fontaine fait penser à une autre fontaine, à un ruisseau ; lorsqu’un lieu fait penser à un autre lieu, à une personne, à  un sourire ou à un cri ; lorsque l’ambiance d’une ville en rappelle une autre, Freud et Proust n’y sont peut-être pour pas grand chose, il s’agit simplement de la permanécence de l’humanité, de l’être humain et de notre planète. Des pigeons se désaltèrent à la fontaine… depuis toujours.

Conclusion de notre voyage !!!

– des lieux, des ambiances, des personnes rencontrées plein la tête.

– nous avons eu chaud, nous avons eu froid mais pas une goutte de pluie et presque tout le temps du soleil (ici 28 degrés l’après midi)

– 3 semaines pour effleurer le nord étrange du Chili.

– et combien de jours pour effacer les rondeurs dues aux bonnes tables chiliennes…

Allez zou, direction l’aéroport et à très bientôt.

Bisous, besitos, bisous

 

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