Tulum

Tulum

Tulum est un site archéologique maya au bord de la mer des caraïbes. Cette ville a été édifiée à partir de 564 après J.-C. mais les bâtiments qui subsistent datent surtout des 13e et 14e siècles, époque reconnue comme la plus faste durant laquelle la cité était très influente.

À Tulum était pratiqué le culte du dieu plongeur, représenté la tête en bas. Nous sommes ici en bord de mer.

Ce n’est pas facile de te montrer les fresques qui ont survécu tout d’abord parce que l’air marin a usé la roche et ensuite il faut reconnaitre que les représentations des dieux mayas sont assez stylisées. Lorsque le guide, en plein soleil brûlant, te dit « et là vous voyez l’œil », tu opines du chef mollement tandis que ton fort intérieur s’exclame « parce que c’est un œil, ça !!! ». Même gymnastique d’imagination avec le nez, la bouche… Franchement, j’admire les archéologues et les historiens qui ont réussi à décrypter ces vestiges.

Cette cité a été édifiée sur le point le plus élevé de la côte. Son ancien nom était Zamá qui veut dire cité de l’aube. Le nom actuel de Tulum signifie barrière.

La ville est relativement petite puisqu’elle mesure 380 mètres sur 170 mètres. Mais ce petit joyau était bien gardé : imagine, sur trois côtés un mur et sur le quatrième côté, la mer sur laquelle on peut voir, à quelques encâblures, une écume blanche révélatrice d’une barrière de corail très protectrice. Lorsque je parle de mur, je suis modeste, car il s’agit tout de même d’une muraille qui fait 6 mètres d’épaisseur sur 4 mètres de haut… Et seulement quelques portes plutôt maigrichonnes pour entrer dans cette petite forteresse.

Au milieu de la ville, il y a une grande rue centrale bordée par les édifices qui servaient bien sûr à l’élite du lieu puisque c’est ici qu’étaient concentrés les pouvoirs politiques, religieux mais aussi économiques. Car Tulum a été un important port de commerce. On a pu retrouver des vestiges des objets qui ont transité dans cet endroit, en provenance du Guatemala ou du nord du Mexique.

Parmi ces bâtiments, citons le castillo (château) qui est le plus grand édifice du site, le temple des fresques ainsi dénommé, car il est couvert de fresques (tu sais celles avec des yeux bizarres…) et le temple du Dieu descendant (il a les pieds en l’air et se trouve abrité sous le toit de chaume).

On trouve aussi à l’intérieur de l’enceinte un cénote qui était à la fois une source d’eau douce à l’époque mais était aussi considéré comme une porte ouverte sur l’infra-monde, ce monde imaginaire et religieux des morts et des entrailles de la terre.

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