CHÂTEAUDUN, LA VILLE
Tiens, encore du ‘dun’ par ici. Dun vient du gaulois et veut dire citadelle, forteresse, enceinte fortifiée. Cela fait redondance avec le mot château mais ce phénomène était courant lorsque la définition initiale du mot gaulois se perdait. Oui, oui, à Loudun, même explication, je ne suis pas sortie de France. Bien que l’idée initiale était de faire un tour en Espagne mais la lenteur de mon déplacement m’en a vite dissuadé.
Châteaudun est une petite ville où j’ai été accueillie par un avion fiché en terre indiquant que la base aérienne 279 ‘ Lieutenant Marcel Beau’ de l’armée de l’air y a séjourné de 1934 à 2014.
La ville est traversée par le Loir, affluent de la Sarthe. Rien à voir avec le fleuve la Loire même si au final ses eaux y finiront. Une petite cascade de 1 mètre de hauteur crée, semble-t-il, un petit courant suffisant pour installer quelques portes de parcours kayak. La ville se situe 200 marches plus haut, à la hauteur du château.
Mais d’abord, il faut montrer pâte blanche à la porte d’Abas où cette maison à pan de bois servait de loge aux portiers qui contrôlaient l’accès à la ville haute. Au passage, on peut voir l’épaisseur du mur du rempart médiéval. Cette maison est appelée ‘maison de la Vierge’ car une statue de Marie y a été posée pour la remercier d’avoir épargner le quartier lors de l’incendie du 20 juin 1723 qui ravagea toute la ville haute (un incendie qui dura 8 jours et détruisit toute la ville).
Dans ce quartier, on trouve encore quelques maisons à pan de bois d’époque, rescapées des flammes.
L’ancien hôtel dieu est devenu, pour son rez-de-chaussée, le fief des brocanteurs.
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