SALERS, 15, CANTAL SOUS LA PLUIE, LE PUY VIOLENT

 

LE CANTAL SOUS LA PLUIE, LE PUY VIOLENT

9 juin

Escapade au puy Violent

La pluie a cessé,  envie de sortir.  Je vais aller dans la vallée voir la cascade de la Maronne. Mais à Saint Paul de Salers, je me retrouve sur une route étroite qui monte, qui monte : je suis en train d’attaquer le puy Violent  par la face est ! J’ai à peine fini de penser que je ne ferai pas cela en pleine saison touristique tant la route est étroite et sinueuse que surgissent deux voitures en face. Comment se croiser ? Je recule jusqu’à un refuge.  Ce sont des normands de l’Eure et du Calvados.  Reprise de l’ascension jusqu’à une table d’orientation.  Vue magnifique sur la montagne.

 

En face, la route qui mène au pas de Peyrol et au puy Mary semble bien rectiligne par rapport à ce que je viens de vivre. Et Salers est devenu un petit point dans le paysage.

Salers vu des contreforts du puy Violent

Quel plaisir d’être dans les alpages avec l’odeur des fleurs sauvages, les vaches Salers qui carillonnent et les burons. Ces burons, petites maisons d’altitude dans lesquelles étaient fait sur place par les pâtres les fromages Cantal autrefois. Il ne m’a pas semblé qu’ils soient habités. Je me demandais bien comment les agriculteurs faisaient pour traire ces vaches réparties sur de vastes alpages  (ou, par rigueur linguistique,  auvergnages). J’ai appris que  toutes les vaches Salers sur les puys et autour de Salers ne sont pas traites,  elles sont élevées uniquement pour la viande.

En redescendant de la montagne,  je rencontré ce drôle d’engin sur un camion immense, à se demander comment il a pu arriver jusque là, par des routes sinueuses et si étroites ! Perchée sur un plateau,  une machine qui ressemble à une énorme scie circulaire : elle ne sert pas à  découper la montagne comme je l’ai pensé au début mais à creuser pour installer la fibre. Ainsi la fibre arrive, haut dans le massif central.

Lire la suite : Virée vers Pleaux