Cuzco en altitude, el dorado 7

Cuzco en altitude, el dorado 7

Bonjour,
Nous sommes donc à Cuzco, la capitale de l’empire Inca.

ombligo del mundo = nombril du monde

L’altitude est de 3400 m et nous le sentons (vague étourdissement  et souffle court). Nous avions goûté les bonbons à la coca mais (ceux à l’eucalyptus ont le goût de l’eucalyptus et ceux au miel ont le goût de. …. miel !) pas l’ombre d’un cil bleu d’un éléphant rose en vue ! Aussi, j’ai goûté au maté de coca (c’est une infusion) cela a le goût d’une tisane au tilleul. A Arequipa, le maté était proposé sous forme de sachet d’infusion comme pour le thé. Ici, à l’hôtel, il est présenté à la fois en sachet et au milieu de la corbeille, il y a des feuilles de coca. Tu penses bien que j’en ai profité pour en mâcher une feuille : Berk, c’est très amer et pas bon du tout… C’est exactement le rôle premier de la chose, une médecine locale contre le mal des montagnes. Ce sont « les blancs » qui ont perverti la feuille en la transformant en drogue. Finalement, ils ont apporté beaucoup de mal sur ce continent comme nous le verrons plus tard.

Surprise, à cette altitude, en France il n’y a plus de végétation. Or dans cette partie des Andes, il y a encore des arbres (et pas seulement des résineux) des fleurs et des cultures. D’ailleurs la vallée de Cuzco était le grenier à céréales des incas. C’est vraiment surprenant  de voir tant de vert et nous n’avons pas du tout l’impression d’être si haut.

Dans le prolongement de l’avenue del sol, l’avenue du 28 juillet et la voie expresse près de l’aéroport

Oui mais qui dit altitude dit froid. Les péruviens ne connaissent pas le double vitrage, ni l’isolation thermique. De toute façon, cela ne leur servirait à rien puisqu’ils laissent invariablement les portes ouvertes. A Arequipa, nous n’avons quasiment jamais mangé dans une pièce fermée : du coup, nous avions droit aux courants d’air, au froid et aux… gaz d’échappement. Avec la fatigue du voyage, nous sommes transis de froid. Non pas qu’il y ait risque d’engelures mais nous avons du mal car c’est désagréable d’avoir cette sensation en permanence. Bon, nous avons un petit chauffage à bain d’huile pour la nuit. Maintenant je comprends mieux pourquoi les péruviens sont toujours engoncés dans des tonnes de vêtements : il y a de quoi et comme dit notre logeuse « le chauffage, ce n’est pas dans notre culture ». Oui mais prendre un pot dans un troquet de temps en temps au chaud, cela nous aiderait bien .

Foilà , Foilà ,Besitos

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