Arequipa la verte, (fotos)
Lorsque nous avons survolé le désert, je me suis bien demandé comment une ville de près d’un million d’habitants pouvait faire pour vivre dans un milieu aussi aride.
Nous avons eu la réponse lors de notre grand tour touristique de la ville, très intéressant.

La rivière qui traverse Arequipa s’appelle « Chili »* et elle permet d’irriguer de grandes surfaces qui sont dédiées à l’agriculture, et ce quasiment dans la ville.
C’est surprenant de voir les cultures s’étaler ou s’étager dans les vallons, repoussant les habitations sur les hauteurs non irriguées.
Sur la rivière se situe même un moulin qui servait à moudre les céréales. Le tout sous le regard débonnaire (espérons qu’il le restera longtemps) du Misti.
Mais la rivière parait bien petite pour, à la fois permettre une irrigation des cultures à grande échelle et desservir une ville si peuplée.
A bien regarder sur une carte, on voit qu’il y a une autre rivière plus importante, le rio Socabaya et sans doute plusieurs autres déboulant des montagnes, Arequipa se trouvant dans une sorte de grande cuvette. Et le Pérou étant en cours de développement, il y a sans doute encore une proportion importante de personnes qui n’ont pas l’eau courante.
Foilà, foilà, mais nous n’en avons pas fini avec les couleurs dans ce sud péruvien…
Besitos
* ce nom de rivière est un peu surprenant. En effet, au 19ème siècle, le Chili, la Bolivie et le Pérou sont entrés en guerre pour des raisons de frontières mal définies, guerre appelée « la guerre du Pacifique ». Le Pérou y a laissé beaucoup de plumes puisqu’il a perdu toute la riche région minière du nord actuel du Chili et la Bolivie a perdu son accès à la mer. C’est dire qu’il fut un temps où ils n’étaient pas très potes dans la région…
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