Premières impressions, primavera 15
coucoucou,
Là, non, c’est pas possible, je ne peux pas attendre 24h avant de te faire part de mes premières impressions sur Valparaiso. Et toi non plus, hein ?
D’abord, nous arrivons par le nord de la baie et cela nous paraît moins grand que nous le pensions.
Ensuite, notre point de chute.
Notre hostal n’avait plus de chambres libres et nous a proposé, par téléphone, un appartement à pas cher et je précise à nouveau que je ne comprends pas bien la langue, surtout au bigophone.
On nous demande de payer à l’arrivée (ce qui n’est pas habituel). Avant de payer, nous demandons à voir la chambre. La fille nous emmène dans un dédale d’escaliers, avec nos lourds bagages. Angoisse : galère ou pas ? Exactement le même scénario qu’à La Havane.
Finalement, une porte, rez-de-chaussée cuisine/séjour, 1er étage, chambre et sdb, et… 2ème étage : tiens toi bien, terrasse avec vue sur la baie de Valparaiso. Le pied ! une chance inouïe de tomber sur ce logement !
Et zou, 6 heures de bus interminables, alors nous partons aussitôt à la découverte de la ville et premier réflexe, aller voir la mer. Mais, pas de mer. Enfin, la mer est là, mais il n’y a pas de plage, pas de front de mer accessible aux piétons, le métro fait obstacle, avec ses rails, ses barrières et barbelés qui dissuadent toute envie. Ben zut alors, une ville mythique, une baie fabuleuse comme dans les livres d’aventure, un port connu dans le monde entier et il n’est pas possible de se promener en front de mer ou de port. Ben zut, alors !
En longeant le métro, entre rails et voie rapide, nous trouvons une faille de 500 mètres de long, un accès à l’eau pour les traversées de la baie en bateau. Ouf !
Le logement de rêve nous réserve une surprise, la même que depuis le début du séjour : où est passée l’eau chaude ? La fille de l’hôtel vient la brancher. Je viens de prendre une douche (nous sommes dimanche matin donc douche et souliers vernis). Il faut beaucoup insister pour avoir l’eau chaude et elle est souvent d’un flux instable (douche écossaise). Que d’eau gaspillée dans ce pays si sec !
Je t’ai dit que le Chili était la pataugeoire de la Cordillère des Andes. Valparaiso en est un frappant exemple. 42 collines qui dévalent vers la mer, 42 doigts de pieds dans la baie ! Et des tonnes d’escaliers, des rues pentues, des funiculaires, et les mollets, oh les mollets, et les genoux, oh les genoux, et le souffle, oh le souffle… Si cette ville t’intéresse, n’attends pas d’avoir 90 ans pour la visiter. Ni même 89, à mon avis.
Ici il fait un peu frais mais moins qu’à la Serena je pense et c’est moins nuageux aussi.
Bon, sieste ! la matinée a été difficile…
Besitos, besitos, besitos,
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