La Serena et la vallée de l’Elqui, primavera 11

La Serena et la vallée de l’Elqui, primavera 11

 

Eh bien, on continue !

Coucou,

Encore un avertissement, j’ai perdu un autre accent en changeant de clavier… dans quel état vais-je finir ces textes. En texto sms peut-être… berk !

Nous sommes donc arrivés à la Serena hier lundi après une nuit de bus.

Ici, il fait froid et humide à cause du courant marin Humbolt. Nous avons passé la journée à nous balader et à faire les agences de tourisme. Nous allons commencer par la vallée de l’Elqui. Elqui est le rio qui se jette dans le pacifique au niveau de la Serena. Il dévale de la cordillère des Andes comme tous ses copains par ici. C’est une vallée productrice de cultures maraichères et, en altitude, des vignobles. Au milieu, un barrage pour créer une retenue d’eau, un lac, qui sert de réserve d’eau pour les cultures en aval. Aucune turbine, aucune production d’électricité ici.Les vignes servent à faire du vin chilien bien sûr, à partir de cépages européens, mais aussi et surtout à faire le Pisco, l’alcool national. Une nuance par rapport à nos vignes alignées au sol. Ici, les vignes conduites comme les nôtres servent à faire le vin. Mais la majorité sont des vignes dites verticales. C’est à dire qu’elles ont un pied de 1,5 à 2 mètres de haut et que les feuilles et les grappes de raisin se trouvent en hauteur par rapport au sol. Et il y a des champs entiers de vignes sur échasses.

Les vignes sont irriguées ici (présence de tuyaux d’arrosage au pied).

Dans cette vallée, nous avons vu et goutté des papayes chiliennes qui sont sensiblement différentes de celle des pays tropicaux.

 

 

Nous montons, nous montons dans la vallée. Seul de fond de la vallée est vert, les montagnes sont sèches ou couvertes de cactus. La vallée se resserre, nous sommes sans doute arrivés au bout. Et non, après un passage plus étroit, la vallée s’élargit à nouveau, et les vignes continuent de plus belle jusqu’au prochain coude de la vallée, c’est fini ?

Non, la vallée semble ne pas avoir de fin ! Peut-être comme la pensée de Gabriella Mistral, 1889/1957 diplomate, féministe et poète chilienne, prix Nobel de littérature de 1945, et native de la vallée. A Vicuña, son lieu de naissance, toutes les boutiques s’appellent Mistral, j’ai même vu frenos Mistral = les freins Mistral, pas grand chose à voir avec la poésie…

Ici, les routes sont goudronnées mais au retour, le chauffeur dévale la route à si bonne vitesse que nous avons l’impression d’être sur nos routes de sel Atacaménes.

Cette virée vers l’intérieur des terres nous a permis d’échapper aux nuages et au froid. Nous redescendons donc, quel temps fera-t-il à la Serena (réponse : temps presque beau mais frais).

Demain… sera un autre jour !

Bisous, besitos, bisous,

 

 

lire la suite : la vallée de l’Elqui, sos (fotos)