Les chiliens, primavera 17
Coucou, bonjour,
Je t’ai planté les décors. Et les habitants, alors ?
Ils sont très gentils, souriants, toujours contents de voir des français. Ils sont patients, serviables, calmes et un petit mot en français pour dire au revoir. Des gens très sympathiques et attachants.
Dans les autocars grandes distances, les places sont attribuées et nous n’avions jamais des places groupées. Pour venir à Valparaíso, je n’ai pas eu besoin de demander. La jeune fille nous a proposé spontanément son siège. Hier, nous avons discuté pendant un quart d’heure dans la rue avec un chilien et sa mère. Ils sont adorables. Les chiliens aiment bien communiquer et semblent flattés que nous venions de si loin pour visiter leur pays. Et ils adorent quand on leur dit qu’il est joli. Et c’est vrai !
La nourriture : nous avons toujours très bien mangé ici. Les prix que nous avons pratiqués vont de 1 à 6 et les plus chers n’étaient pas forcément les meilleurs. Mais pour 20 euros par pers, nous avons droit à une cuisine sophistiquée, recherchée, du saumon au thé par exemple, de la cuisine fine et bien présentée qui coûterait 3 fois plus cher en France. Ah, si nous pouvions rapporter les restos chiliens chez nous… nos petites cantines. Celle de ce midi, une merveille, 7,50 € pour 2, soupe, crudités variées, plat et légumes et dessert. Et c’était très bon, que des chiliens et ce petit mot sur le départ pour nous remercier d’être venu chez eux (c’était la cantine « la vie en rose »).
Et des détails pour ne pas oublier :
Les chambres ont rarement du chauffage et les nuits sont assez fraîches. D’où toujours 3 couvertures super épaisses sur le lit.
Prononciation rappel : pisco sour se prononce pisco so-our, Valparaíso se prononce valpara- ï-sso
Seul bémol à la cuisine chilienne : las papas fritas, les frites, molles et gorgées d’huile. Tu les piques et 3 litres d’huile sortent de chaque frite. Au début, je croyais les chiliens bien élevés car ils ne mangent pas les frites avec les doigts, j’ai vite compris pourquoi… Mais, nous en avons très rarement mangé.
C’est la première fois que je suis dans l’hémisphère sud.
A Valparaíso, beaucoup de maisons sont couvertes de tôles ondulées, tôles petites ondes et peintes pour les murs verticaux, tôles grandes ondes pour la couverture, plus ou moins rouillées.
258 marches pour revenir du centre ville jusqu’à notre maison, plus 17 marches pour arriver au lit pour se reposer, plus 83 marches supplémentaires pour venir jusqu’à l’hôtel proprement dit pour taper ce message.
Les chiliens lisent-ils ? ou bien le manque de moyen financier leur fait préférer les bibliothèques de prêt à l’achat. Beaucoup de librairia = fournitures scolaires. Mais nous ne voyons quasiment pas de librairies avec des livres à vendre (une a la Serena et petite, les autres étant confessionnelles, catholiques. Ici , une seule, des livres d’occasions).
Les claviers des ordinateurs dans les cybers sont qwerty mais ils sont toujours différents, je ne comprends pas, mais je… m’adapte !
Ce matin, nous sommes allés visiter la Sebastiana, une des trois maisons de Pablo Néruda, diplomate et poète Chilien. Une maison de rêve, perchée sur la colline.
Ensuite nous sommes allés sur Valpo coté Est à la recherche d’autres funiculaires qui ne sont plus en fonctionnement (fotos à venir). Et retour avec un vieux trolley, oui avec les fils électriques en haut, qui parcoure toute la baie en bas. Instant d’un autre temps, (fotos déjà vues précédemment).
Le voyage est perpétuel, chaque rue change d’ambiance. Ici à Valparaiso, de la pauvreté comme à Antofagasta, avec tous les petits boulots de rue (vendeurs avec étals sur le trottoir, laveurs de vitre et jongleurs et autres acrobaties au feu rouge, vendeurs ambulants de glaces et autres douceurs). Des « petits boulots » qui sont sans doute le seul moyen de subsistance de beaucoup, mais peu de clochards ou de mendiants.
Bisous, besitos, bisous
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