La cuisine péruvienne, el dorado 24

La cuisine péruvienne, el dorado 24

Bonjour,

Voilà enfin l’épisode tant attendu ! Le nerf de la guerre, la motivation profonde et inavouée de tout voyage : le casse-croute…. !!

Au Pérou, les plats sont copieux, c’est une évidence donc il faut le dire d’emblée.

Au petit déjeuner, nous avons des petits pains ronds avec des tranches de fromage (sans goût) et une espèce de jambon reconstitué, du café, thé ou maté. Et toujours un jus de fruit frais (papaye, Orange, ananas), les péruviens étant visiblement très adeptes du mixeur.

Le midi, le menu du jour comprend généralement une soupe (toujours très bonne avec légumes et un peu de viande) bien appréciée en altitude, cela réchauffe. Ensuite un plat de résistance avec viande ou poisson et une boisson, parfois même un dessert. En viande, le poulet est très fréquent, souvent sauté avec des légumes au wok.
Nous mangeons aussi du bœuf, de l’alpaga qui ressemble un peu au veau mais nous n’avons pas encore essayé le cuy (prononcer couille, sans blague). C’est tout simplement du cochon d’Inde qui est un plat de fête ici. Les familles élèvent un ou plusieurs cuy ce qui fait que cette viande est peu commercialisée et coûte très cher au restaurant. Bon, ce n’est pas simple non plus de manger une viande qui constitue un animal de compagnie chez nous. Finalement, nous avons essayé, mais ce n’est pas intéressant, pas grand-chose à manger dessus et c’est gras… En montagne, la truite s’invite sur la table et les péruviens ont l’art et la manière de la présenter ouverte en deux, sans aucune arête. Très appréciable.

Le soir, on peut reprendre un menu selon les endroits. Mais généralement, nous nous « contentons » d’un seul plat que nous avons parfois du mal à finir.

Chaque plat prend des proportions de banquet, les péruviens sont gros mangeurs (mais il faut plus de calories pour résister au froid ambiant) et s’ils ne finissent pas leur assiette, ils emmènent les restes à la maison. Les prix pour info : un menu tel que décrit coûtait de 5 à 12 soles soit de 2 euros à… 4 euros. Par contre les hôtels étaient plus chers que prévu (environ 40 à 50 Euros en moyenne).

Moyenne générale : nous avons tenu le mois complet et cela tombe bien car c’était la date prévue de notre retour. Ouf !

Je ne peux pas te parler de la « gastronomie » péruvienne car nous avons très souvent mangé dans des petites gargotes à pas cher où l’on sert une cuisine familiale excellente. Par contre, dans les restaurants plus chers, nous avons été souvent déçus. Par exemple, la soupe devenait du consommé qui sentait le sachet industriel knorr… (ou une autre marque en poudre). Mais c’est peut-être le luxe pour les péruviens.

Tu ne vas jamais me croire mais le pain au Pérou, c’est uniquement le matin et il n’a pas beaucoup de goût. Après, pour les deux repas principaux, c’est ceinture !!! T’imagines, moi sans pain c’est comme du fromage sans vin. D’ailleurs, le fromage est l’autre absent de la table Péruvienne. Pire, dans le nord du pays, depuis Chachapoyas, on nous a sucré le jambon et le fromage du matin. Cela a tourné à la torture… Et quand tu visites ensuite les sites archéologiques et qu’on te parle de sacrifices humains, on balisait un peu, quand même Hi hi.
Donc repas sans pain mais par contre avec riz. Incontournable et omni présent riz qui accompagne chaque plat, en plus des légumes et des pommes de terre.

pisco sour, enfin après… dégustation

Et puis, le vin et le pisco sour n’étaient pas facile à trouver car, à part la bière qui est assez répandue (et qui est la base de l’alcoolisme national, le vin et le pisco coutant très cher pour les locaux), nos guinguettes ne servaient que des boissons sans alcool. Par contre, nous avons découvert la chicha morada qui est une boisson infusée à base de feuille de maïs noir. C’est bon et frais mais la chicha est parfois servie encore tiède. La boisson incluse dans le menu pouvait être aussi de la limonade au sens propre du terme à savoir, boisson au jus de citron.

 

Pour changer de temps en temps, nous avons essayé aussi pizza, nourriture asiatique et…. hamburger. C’est la première fois de ma vie que j’en mange un avec un couteau et une fourchette, la garniture étant deux fois plus épaisse que le pain, impossible de croquer direct dedans… C’est le Pérou !

Nous sommes à l’aéroport de Lima en train de siroter un ultime pisco sour, hum, c’est trop bon !

Bon, nous devons aller en salle d’embarquement… Tristes…

Mais avant, je te propose une ultime citation de Pablo Néruda, en français et en espagnol :

«Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de la musique, celui qui ne sais pas trouver grâce à ses yeux.»

«Muere lentamente, quien no viaja, quien no lee, quien no oye música, quien no encuentra gracia en sí mismo.»

Gros et ultimes bisous, Besitos, Besos du Pérou.

= Dans les bras du soleil, parcourant l’Amérique…

Ps : notre avion atterri jeudi 12 juin (2014) à 16h35 à Roissy Charles de Gaulle. Simple info si
quelqu’un est désœuvré demain et avait envie de venir nous chercher… D’autant plus si grève à la SNCF. ;)))

fin

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